1. Vers une valorisation du métier d’ASV
Le code de déontologie vétérinaire de 2015 a mis en place un nouveau cahier des charges relatif aux catégories d’établissements. Par exemple, le « cabinet vétérinaire canin » n’a pas d’obligation concernant les employés non vétérinaires. Pour « la clinique vétérinaire canine », elle doit posséder au moins un Auxiliaire Vétérinaire (AV) échelon 3, et enfin « le centre hospitalier canin» a minima six auxiliaires à temps plein : trois ASV échelon 5 et trois AV échelon 3 (Ordre National des Vétérinaires, 2015).
Aussi, une nouvelle génération de vétérinaires semble plus consciente des limites d’évolution de carrière des ASV qui ont atteint le cinquième et dernier échelon 5 de la convention collective. De plus en plus de vétérinaires proposent donc de valoriser leurs équipes d’ASV à travers des formations professionnelles afin qu’elles acquièrent de nouvelles compétences. Pour en savoir plus, consulter notre article : La formation continue
2. Vers une spécialisation des postes
Une autre tendance ne cesse de croître dans la profession : l’augmentation de la taille des structures vétérinaires. Les cliniques montent en expertise grâce à leurs équipes vétérinaires spécialisées et par leur plateau technique.
Par conséquent, il préfigure une montée croissante de “spécialisation” des compétences de l’ASV :
- en front-office : management de l’accueil, maîtrise des techniques de conseil et de vente; des ASV dédiés entièrement à la relation client
- en back-office : en tant que maîtrise des techniques de préparation medico-chirurgicales, des ASV dédiés au bloc opératoire
Cette « spécialisation » du poste d’auxiliaire est déjà effective dans quelques structures : centres hospitaliers vétérinaires, cliniques de grande taille, cabinets spécialisés.